Vous arrive-t-il de penser qu’on surestime vos capacités ?

Doutez-vous de votre propre valeur et de vos compétences ?

Vous sentir illégitime dans votre travail et ne pas accepter vos succès ne vous aident pas dans le développement de vos projets et dans votre épanouissement professionnel.

Cet état d’esprit se nomme le syndrome de l’imposteur.

Grâce au test de Clance, vous pouvez déterminer si vous rencontrez cette difficulté.

Pour faire face à ce syndrome de l’imposteur, je vous dévoile des pistes pour vous en libérer et accepter pleinement vos réussites et votre valeur.

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Qu'est-ce que je syndrome de l'imposteur ?

Le syndrome de l’imposteur est aussi appelé le syndrome de l’autodidacte.

C’est un mécanisme psychologique entrainant un doute sur sa propre valeur.

Les personnes qui possèdent ce syndrome auront tendance à attribuer leur réussite à des facteurs externes tels que la chance, leurs relations ou des circonstances extérieures.

Elles ont l’impression de ne pas mériter leur place et pensent tromper leur entourage sur leurs vraies compétences.

Ce syndrome n’est pas une pathologie.

Il a été mis en avant en 1978 par les psychologues Pauline Rose Clance et Suzanne A. Imes.

C’est un mécanisme psychologique appelé sentiment d’imposture.

Ce sentiment est assez commun. Une étude montre que 70 % de la population mondiale en ferait l’expérience au moins une fois dans sa vie (Journal of Behavioral Science, 2011).

Les principaux « symptômes » du syndrome de l’imposteur sont :

  • les succès sont attribués à des facteurs externes et non aux compétences de la personne ;
  • difficulté à accepter les compliments, notamment au sujet des compétences et des réalisations ;
  • peur de ne pas être à la hauteur ;
  • peur de demander de l’aide par crainte que les autres jugent la personne comme « pas à la hauteur » ;
  • difficulté à accepter les critiques constructives ;
  • perfectionnisme ;
  • autocritique ;
  • comparaison avec les autres personnes.

Et quels sont les effets du syndrome de l’imposteur sur notre personne ?

Les personnes souffrant de ce syndrome peuvent mettre en place des stratégies pour masquer l’imposture dont elles pensent être coupables.

Elles rencontrent le surmenage, l’évitement, la procrastination ou encore l’autosabotage.

Ce syndrome peut aussi être lié à la peur de réussir. De ce fait, il limite le développement du potentiel.

Les inquiétudes peuvent être ponctuelles, ou au contraire, relever d’une peur permanente.

Ce syndrome peut être vécu à différentes périodes de la vie, ou dès que de nouvelles situations apparaissent.

Il peut concerner uniquement une sphère de vie (professionnelle, amicale, amoureuse, etc.) ou plusieurs.

Dans tous les cas, le syndrome de l’imposteur engendre de la peur, du stress, une perte de confiance, et parfois, de la honte.

Comment prendre conscience de ce sentiment d’imposture et comment le vaincre ?

Syndrome de l’imposteur : le test de Clance

Le test officiel de l’échelle de Clance a été développé par deux psychologues américaines.

Il permet d’évaluer votre ressenti du complexe de l’imposture. 

Répondez le plus spontanément possible à toutes les questions.

L’interprétation de ce test dépend du contexte dans lequel vous vivez.

Il est influencé par votre situation passée, mais aussi présente.

Il peut être intéressant de le refaire périodiquement pour en déduire une tendance sur le long terme.

Sortez votre plus beau carnet et votre stylo préféré. Pour chaque question, notez le chiffre correspondant à votre réponse.

  • J’ai souvent réussi à un test ou à accomplir une tâche alors que j’avais peur de ne pas y arriver avant de commencer.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Je peux donner l’impression d’être plus compétent(e) que je ne le suis vraiment.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • J’évite les évaluations quand c’est possible et je suis terrifié(e) que les autres m’évaluent.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Quand des gens me félicitent pour quelque chose que j’ai accompli, j’ai peur de ne pas être capable d’être à la hauteur de leurs attentes dans le futur.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Je pense parfois que j’ai obtenu ma position actuelle ou mon succès actuel parce que j’étais au bon endroit au bon moment ou parce que je connais les bonnes personnes.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • J’ai peur que les gens qui comptent pour moi découvrent que je ne suis pas aussi capable qu’ils le pensent.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • J’ai tendance à mieux me souvenir des fois où je n’ai pas fait de mon mieux que des fois où j’ai fait de mon mieux.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Je réussis rarement à réaliser un projet ou une tâche aussi bien que je le souhaiterais.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Parfois j’ai l’impression ou la certitude que mes succès personnels ou professionnels sont le résultat d’une sorte d’erreur.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • C’est difficile pour moi d’accepter les compliments ou éloges sur mon intelligence ou mes accomplissements.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Parfois, je pense que mon succès est dû à une sorte de chance.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Je suis parfois déçu(e) de mes accomplissements actuels et je pense que j’aurais dû accomplir beaucoup plus.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Parfois j’ai peur que les autres découvrent à quel point certains savoirs ou compétences me font défaut.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • J’ai souvent peur d’échouer face à une nouvelle demande alors qu’en général je réussis bien ce que j’entreprends.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Quand j’ai réussi quelque chose et reçu de la reconnaissance pour cet accomplissement, je doute d’être capable de répéter ce succès.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Si je reçois beaucoup d’éloges et de reconnaissance pour quelque chose que j’ai accompli, j’ai tendance à minimiser l’importance de ce que j’ai fait.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Je compare souvent mes capacités à celles de mon entourage et je pense qu’ils pourraient être plus intelligents que moi.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Je m’inquiète souvent de ne pas réussir un projet ou un examen alors que mon entourage a confiance dans l’idée que je vais y arriver.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Si je suis sur le point de recevoir une promotion ou une forme de reconnaissance, j’hésite à le dire aux autres avant que ce soit un fait accompli.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

  • Je me sens mal et découragé(e) si je ne suis pas « le/la meilleur(e) » ou au moins « très spécial(e) » dans les situations qui impliquent la réussite.

1 : Pas du tout vrai 2 : Rarement 3 : Parfois 4 : Souvent 5 : Très vrai

C’est le moment d’additionner tous les chiffres de ces 20 affirmations.

Résultats au test de l'échelle de Clance

Résultats inférieurs à 40 :

Vous avez la chance de connaître rarement le sentiment de malaise lié au syndrome de l’imposteur, et c’est une bonne chose ! Continuez à prendre soin de votre confiance et de votre estime de vous.

Résultats entre 40 et 60 :

L’expérience du syndrome de l’imposteur est assez courante dans votre quotidien. Ce sentiment n’est pas présent en permanence, mais il revient régulièrement. Il occasionne une certaine gêne dans vos réalisations et dans vos relations. Vous avez envie d’agir sur cette question pour ne plus être habité par le doute.

Résultats entre 60 et 80 :

Vous vous sentez souvent comme un·e imposteur et cela entraîne de la souffrance. Vous doutez de votre valeur, de vos compétences, du bon jugement des autres sur vous. Vous ne savourez pas toujours vos propres réussites. Vous êtes obnubilé·e par les défis à venir pour lesquels vous n’avez pas la certitude d’être à la hauteur. Vous avez peur d’être démasqué·e et cela crée du stress. Il est temps d’agir !

Au-delà de 80 :

Vous avez fait le test pour la forme, vous connaissez déjà la réponse. Vous vous sentez imposteur en permanence et cela interfère avec votre vie quotidienne. Vous êtes victime de surmenage, de procrastination, d’évitement ou d’autres stratégies qui vous portent préjudice. Vous avez probablement déjà refusé de belles opportunités de travail ou relationnelles par peur d’être démasqué·e. Le syndrome est une menace sérieuse à votre épanouissement. À long terme, vous pourriez souffrir de dépression du fait de ce raisonnement qui vous ronge au quotidien et gâche toutes vos réalisations. Agissons ensemble pour vous débarrasser de ce syndrome de l’imposteur !

-> Vous doutez de vos valeurs ? Cet article peut vous intéresser.

Les solutions pour faire faire au syndrome de l’imposteur

Si le syndrome de l’imposteur peut être handicapant, ce n’est pourtant pas une fatalité.

On peut grandement améliorer son vécu et ses ressentis.

Listez vos réussites

Vous êtes votre pire critique. Prenez le temps de faire la liste de toutes vos compétences acquises jusqu’ici. Faites de même pour vos plus belles réussites.

Pour vous y aider, répondez aux questions suivantes :

  • Quelles sont vos forces ?
  • Quels sont les défis que vous avez affrontés et surmontés dans votre vie ? Nous avons tous eu à faire face à des challenges.
  • Quels sont les défis qui vous ont permis de grandir et d’évoluer ?
  • Comment avez-vous géré ces situations ?
  • Qu’avez-vous accompli dans votre vie ? Cela peut être des réussites liées à votre travail, à vos passions, à vos relations, à votre santé, etc.

Au fil de votre liste, vous vous apercevrez que le facteur chance est minime.

Lorsque vous expliquez rationnellement vos succès, vous vous apercevrez que vos réussites sont uniquement liées à vos qualités, vos compétences et vos valeurs profondes.

Faites table rase de vos croyances et boostez votre confiance en vous

Le syndrome de l’imposteur repose sur un ensemble de croyances limitantes à remettre en question.

Les personnes qui manquent de confiance ont tendance à douter davantage de leurs compétences et de leurs capacités à réussir.

Elles accordent plus d’attention au regard des autres. Elles recherchent la perfection pour compenser la peur du jugement.

Identifier vos pensées reliées au manque d’estime ou de confiance en vous peut vous aider à les recadrer. 

Ces pensées peuvent être : 

  • « Tout doit être parfait ! »
  • « Je dois performer dans tout ce que je fais ! »
  • « L’échec n’est pas tolérable ! »
  • « Je n’ai pas de valeur si je ne suis pas admiré·e par les autres ! »
  • « Si je fais une erreur, les autres vont me critiquer et me rejeter ! »

Le recadrage consiste à critiquer ces pensées en vous posant des questions comme :

  • Dois-je être un·e expert·e du domaine pour prétendre pouvoir faire cette activité ?
  • Si j’échoue, quelle est la pire chose qui puisse m’arriver ? Est-ce réellement aussi terrible que je le crains ?
  • Les autres ont-ils vraiment les compétences que j’existe pour faire la même chose ?
  • La dernière fois que j’ai fait des erreurs, les autres m’ont-ils concrètement critiqué ou rejeté ?
  • La perfection existe-t-elle véritablement ? Est-ce réaliste et constructif de toujours vouloir tout faire de manière parfaite ?
  • Quelles conséquences négatives ces pensées ont-elles sur moi ?

Ces questions vous permettront de prendre du recul pour aborder les choses différemment et plus positivement.

-> Comment surmonter la peur de l’échec ? Cet article peut vous intéresser. 

Cessez de vous comparer aux autres

Comparer ses performances à celles des autres, c’est oublier ses propres réalisations et ses progrès.

Nous avons tendance à nous concentrer sur les réussites des autres en omettant qu’eux aussi ont dû essuyer des échecs.

Difficile d’être à la hauteur quand on passe sa vie à se comparer à ceux qu’on prend pour des superhéros !

Concentrez-vous sur vos propres réussites, plutôt que regarder celles des autres. 

Listez vos tâches quotidiennes

Pour éviter de recourir à un travail intense et démesuré pour camoufler votre imposture, listez vos différentes tâches quotidiennes.

Par la suite, attribuez-leur des critères de réussite permettant de considérer les tâches comme terminées.

Ainsi, vos réussites vous paraîtront plus réelles et accomplies.

Anticipez la réussite plutôt que l’échec

Si vous procrastinez, vous allez devoir apprendre à revoir vos exigences pour vous détacher de ce culte de la performance dans lequel vous plonge le syndrome de l’imposteur.

Pour cela, il est préférable d’anticiper la réussite, plutôt qu’appréhender l’échec.

Passez de « je ne dois surtout pas échouer » (sous-entendu afin que mon statut d’imposteur ne soit pas révélé), à « je vais faire mon possible pour mener cette mission à son terme ».

Ainsi, vous vous débarrassez du discours perfectionniste au profit de la pensée positive et réaliste.

 

Le test du syndrome de l’imposteur vous a-t-il aidé à définir votre relation avec ce sentiment ?

Qu’importe la place qu’il prend dans votre vie, je vous invite à faire grandir votre estime et votre confiance en vous.

Ces deux éléments vous aideront à apprécier vos réussites pour un épanouissement personnel et professionnel.

Ayez confiance en vos capacités, vos compétences et vos valeurs profondes.

Si vous rencontrez encore des difficultés, je vous offre une formation de 7 jours pour révéler votre potentiel et enfin vous diriger vers le bon projet professionnel.

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