Le bonheur : ce truc féerique et sympathique dont tout le monde parle, qu’il nous faudrait à tout prix trouver, sans quoi nous serions condamnés à une vie plate et dépourvue d’intérêt.
Pour le rencontrer et faire l’expérience de ce bien-être suprême, on cherche, encore et encore.
Dans les livres, les boutiques, chez les autres (on ne sait jamais, le voisin peut vous aider à trouver la joie de vivre, lui qui a toujours le smile), au travail, ou sur son fauteuil devant l’écran de télévision.
Et on continue de chercher : on part en voyage, on fait des enfants, on achète une maison (attention, pas n’importe laquelle : la maison de vos rêves !), on se marie… et toujours rien : pas de waouh !
Le bonheur existerait-il vraiment ? Où pouvons-nous trouver cette perle rare et tant convoitée ?
Avant d’aller plus loin, je dois vous mettre en garde : le bonheur ne se cherche pas, pas plus qu’il n’existe de recettes pour le trouver.
Picasso affirmait « je ne cherche pas, je trouve ». J’apprécie particulièrement cette pensée qui s’applique bien à notre recherche effrénée d’un ailleurs.
Chercher reste un acte en attente de quelque chose : une attente désavouée associée à une espérance au-delà de l’acte. A contrario, trouver suppose une action immédiate : le seul fait de faire annonce la trouvaille. Enfin, si « je ne cherche pas, je trouve », j’agis avec ce que j’ai et je ne m’engage pas sur ce que je n’ai pas ou sur ce qui peut m’arriver : j’accepte de trouver la réalité telle qu’elle est.
Aussi, le bonheur est dans l’agir : il se créer non pas à partir d’un idéal, mais à partir de ce qui est, à savoir, la réalité dans toute sa splendeur et sa complexité.
Le bonheur est un chemin intérieur et vous seul pouvez le parcourir, l’expérimenter et le vivre.
« N’attendez pas que ceci ou cela vous arrive avant de vous autoriser à être heureux. Le bonheur n’est pas le terme d’un voyage où nous aborderions enfin la terre promise. Il n’y a pas d’ailleurs à trouver parce que le bonheur dépend de soi. » – Sonja Lyubomirsky